A LA JEBS, JOSEPH
DJOGBENOU AFFIRME :
« Dans ce monde si
concurrentiel… Il appartient à chacun de se battre pour triompher »
Les étudiants béninois de la diaspora sénégalaise ont célébré l’intelligentsia nationale le weekend dernier. Conférence débat, séance d’échange et de
partage d’expérience sont les principales activités qui ont meublé la
cérémonie. Le Président de la Cour Constitutionnelle, le Professeur Joseph
DJOGBENOU déclare que « qui ne vains pas est vaincu »…
Pr. DJOGBENOU |
« Dans ce monde si concurrentiel, dans ce monde si exposé, dans ce monde si ouvert dont le Bénin n’en est qu’un petit territoire, qu’une petite portion où le bien se fait si rare, parce que si rare est l’objet de tant d’attention, de tension et de concentration… Il appartient à chacun de se battre pour triompher», affirme Joseph DJOGBENOU à l’endroit des étudiants et stagiaires béninois au Sénégal. Samedi dernier, le professeur Joseph DJOGBENOU a animé la conférence débat sur la ‘’ Place et rôle de l’étudiant béninois de la diaspora dans le processus de développement du Bénin’’ lors de la Journée de l’Etudiant Béninois au Sénégal(JEBS) qui s’est tenu au Centre d’Etude des Sciences et Technique de l’Information(CESTI) à Dakar. Cette journée Organisée par l’Amicale des Etudiants et Stagiaires Béninois au Sénégal(AESBS) est un moment d’échange d’idées et d’enseignements entre la communauté et le conférencier. Le directeur du CESTI, Mamadou NDIAYE et le Président du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur, Mathieu HOUNYOVI font partie des autorités qui ont assisté à la journée.
D’après DJOGBENOU, la compréhension du thème repose
essentiellement sur « la question de l’insertion » des Béninois de la
diaspora car pour jouer un rôle dans le processus de développement du pays, il
faut se battre, s’engager pour une cause
que l’on juge nécessaire. Il montre pour cela que l’on doit être intéressant
dans le but d’être recherché afin de se vendre dans son domaine d’étude et pour
y arriver, il faut « une trilogie qui commence par la lettre C ».
« La confiance qui permet de ne pas être ébranlé » par quoi que ce
soit et d’assumer ce que l’on est, ce que l’on vaut. C’est cette confiance qui
amène à se fier à soi et être rassuré que d’autres se fierons à nous parce
qu’on aura « construire l’indispensabilité ». Avoir confiance c’est
aussi recherché la confiance dans les yeux de l’autre. Venant au deuxième
élément de cet ensemble inséparable, il dit : « La conscience est
l’une des valeurs relationnelles à l’égard de la probité et de la
loyauté. ». Elle renvoie à notre degré de responsabilité dans tout ce que
nous aimerions faire. La conscience est résumée suivant la formule « faire
ce qu’on attend de toi, faire tout ce qu’on attend de toi et faire rien que ce
qu’on attend de toi ». La troisième et dernière clé à avoir pour être
‘’intéressant’’ est la compétence, qui
va au-delà du savoir et prends un sens plus large de « monter ce que l’on
sait faire, dire ce que l’on sait ». Elle est liée à notre raison d’être et
présumée par la confiance et la conscience. Elles sont les trois éléments
inséparables et indissociables qui vont rendre l’étudiant de la diaspora
intéressant et recherché sur le marché de l’emploi dans ce processus de
globalisation du monde. Car il faut se considérer partout comme chez soi et
s’imposer comme la solution à un problème.
Participants |
La salle de conférence du CESTI qui abrite la conférence étaient rempli au nombre maximum de place disponible. La communauté béninoise résidant au Sénégal s’est déplacée pour cet événement qui est une grande première. Venus des différentes régions du Sénégal où ils étudient ou travaillent ; étudiants, stagiaires et fonctionnaires béninois ont enrichi la journée de par leur participation. Chacun s’est habillé selon sa convenance, du pagne cousu dans de différents modèles jusqu’aux tenues françaises en passant par les tenues sénégalaises, seuls les organisateurs se sont distingués par des tee-shirts et tricots blancs avec le sigle de l’amicale(AESBS) sur le côté gauche de la poitrine dans les couleurs du pays (Vert-Jaune-Rouge).
L’intervention du professeur DJOGBENOU est suivie par une
séance de question-réponse et notamment de partage d’expérience. Les
participants se disent satisfaire pour les moments d’échanges à l’instar
d’AYIMA Sidi, étudiant en cinquième année de chirurgie dentaire, pour qui
« la pertinence de choix est primordiale pour avoir ce que l’on
veut » sur l’orientation à suivre après ses études à l’extérieur.
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